Conducteur d’Engins, votre métier de demain ?

A l’occasion de la journée des rencontres élèves-entreprises du Lycée Professionnel Blaise Pascal de Saint d’Angely, les acteurs de différents secteurs (BTP, maintenance industrielle, sécurité, agriculture) interviennent sur des créneaux de 45 minutes auprès des élèves afin de présenter leurs métiers.

L’objectif est simple : expliquer notre rôle en tant qu’acteur du domaine mais surtout échanger, apporter des réponses à leurs questions et susciter des vocations.

CMGO 17 a été sollicité pour présenter l’activité de ses carrières et ISDI en Charente Maritime et a répondu à l’invitation par le biais de deux collaborateurs.

Laurent GOBLOT, chef de carrière à St Porchaire, et Matthieu GENTET, conducteur d’engins polyvalent, en poste depuis une dizaine d’années mais aussi issu des bancs de ce lycée.

L’occasion pour les élèves de se projeter un peu plus dans leur avenir en ayant la possibilité d’échanger directement avec un acteur de terrain au parcours scolaire identique aux leurs.

Nos deux collaborateurs ont eu la chance d’exposer leurs métiers sur deux créneaux horaires avant de partager un moment de convivialité avec les autres intervenants ainsi que les enseignants.

Nous avons pu au cours de cette matinée constater non seulement la volonté du Lycée de créer un pont entre l’enseignement et le monde de l’entreprise mais également et surtout, l’engouement d’une partie de notre jeunesse pour des métiers souvent mal connus.

Merci à toute l’équipe du Lycée Blaise Pascal de Saint Jean d’Angely pour cette belle initiative.

Et nous sommes heureux de poursuivre le partenariat initié et nous liant depuis 2011 avec l’accueil presque tous les ans d’apprentis au sein de l’entreprise et qui ont été nombreux ensuite à avoir été embauchés.

Sans oublier les visites et interventions à la carrière ou au lycée durant l’année pour présenter nos métiers et créer l’émulation.

Nous avons profité de l’occasion pour leur diffuser notre film réalisé à cette attention, il y a quelques années, lors du COVID 19 « Conducteur d’Engins, votre métier de demain ? », depuis bas les masques ! 😊

Voeux CMGO 2024

ACT 6 : « Le Bruant ou l'eau précieuse de SAINT PORCHAIRE, une gestion raisonnée, régulée et adaptée au Territoire. »

L’eau a été un sujet prégnant pour l’humanité depuis toujours. Et c’est un bien commun, elle ne nous appartient pas ou plutôt, elle nous appartient à tous.

Mais aujourd’hui, avec le changement climatique sa présence - ou trop plein comme en ce moment – ou son absence – comme ces derniers étés – perturbent nos écosystèmes environnementaux mais aussi nos usages anthropiques (du simple potager, à l’agricole, ou industriel, etc…).

Toutefois, à notre petite échelle, nous avons essayé d’utiliser notre carrière pour améliorer les conditions locales de l’usage de l’eau malgré un climat qui désormais l’été assèche nos nappes superficielles.

La carrière de St Porchaire existe depuis les années 1950, et elle exploite un gisement de calcaire sur environ 35 m de profondeur depuis les années 1990. La nappe phréatique superficielle est donc rabattue pour permettre l’exploitation et elle est renvoyée dans le milieu naturel dans le cours d‘eau, « le Bruant », affluent de la Charente.

Vous allez voir dans cette courte vidéo comment une carrière a pu concilier et parfois réconcilier les habitants propriétaires/usagers du Bruant, le premier édile de St Porchaire mais aussi des agriculteurs irrigants, un syndicat mixte - de Charente Aval (SMCA) nouvellement créé- et même un château médiéval - de la Roche Courbon et ses jardins à la française du XX -ème siècle.

Toutes ces parties prenantes du cours d’eau sont en interaction et concertation avec la carrière depuis deux décennies, cela afin de réaliser une gestion raisonnée, régulée et adaptée au Territoire pour les besoins de l’eau des différents usagers du Bruant afin de permettre son soutien d’étiage toute l’année mais surtout en période de stress hydride.

Mais aussi fournir plus d’eau si besoin pour le remplissage de la pièce d’eau où sont les jardins de la Roche Courbon.

Travailler de concert avec le SMCA sur le suivi pour affiner le mode de gestion du soutien d’étiage mais aussi fait récent des épisodes violents de précipitation pour faire de la carrière aussi un bassin d’écrêtage de crue.

Stocker l’eau en hiver dans la carrière pour fournir 220 000 m3 d’eau aux irrigants locaux entre avril et octobre dans une « bassine » de surface restreinte (3 000 m² et 8 000 m3 de capacité utile) et cela depuis 2007 sans que cela n’ait jamais créé de troubles comme récemment pas si loin de chez nous.

La carrière a obtenu une extension de 30 ans en 2019 en partie grâce à cette dynamique de collaboration/concertation avec les diverses parties prenantes.

Mais aussi à l’adaptation de son mode d’exploitation et aux moyens matériels mis en œuvre pour répondre aux demandes.

L’alimentation d’une bassine pour des irrigants a même trouvé un prolongement avec la reprise de cette idée sur une autre de nos carrières, à Grézac, pour créer un bassin en 2019 qui a été inauguré en 2020 et qui alimente deux irrigants pour 150 000 m3 par an d’avril à octobre.

C’était partie intégrante du projet d’extension de 2014 et ayant été autorisé par Arrêté Préfectoral jusqu’en 2052.

Nous en profitons pour remercier les personnes qui nous ont accompagnées, écoutées avec bienveillance mais surtout fait confiance :
Mr Jean Claude Grenon, Maire de St Porchaire qui a permis la mise place d’un dialogue constructif entre la carrière et toutes les parties prenantes en particulier dans les années 2000. Mr Grenon en est le principal acteur et à ce titre nous l’en remercions vivement.

La DREAL qui a validé le projet d’arrêté d’extension de 2019 et a suivi l’évolution du site, la DDTM pour l’arrêté d’extension de 2019.

L’ASA des irrigants dont Mrs Seguin et Julien.

Le SMCA avec Mrs Jauffrit et Dupeuty.

Des riverains propriétaires des berges du cours d’eau en particulier Mrs Robin et Dieu.

Les propriétaires du château de la Roche Courbon, Mme et Mr Sébert Badois sans oublier Mr Pourpoint.

Le syndicat des Eaux de Charente Maritime, EAU 17 et son ancien hydrogéologue Mr Lépine.

Le bureau d’étude hydrogéologue agréé Géoaquitaine avec Mme Nadeau et Mr Martin.

Nos équipes (passées et présentes) et en particulier Mrs Lafon, Chaussé, Garcia, Jacquemet et Goblot.

Bon visionnage de cet #ACT 6.

Voeux CMGO 2023

ACT 5 : « Apprenti conducteur d’engin, quelle carrière ! »

« Ce 30 septembre 2022, nous profitons de la onzième année successive de visite des jeunes du CFA Blaise Pascal de Saint Jean d’Angely pour revenir sur leur dixième visite qui avait été l’occasion de réaliser notre ACT 5 « Apprenti conducteur d’engin, quelle carrière ! ».
Les jeunes avaient pu ce jour-là échanger avec leur ainé et prédécesseur, Alexandre qui a intégré CMGO 17 dès 2012 en alternant et qui est désormais un des « anciens » de la carrière de Saint Porchaire. Cela représente aussi 10 ans pour lui !
Il a été le premier d’une longue série : Cédric qui a évolué vers le pilotage d’installation, Matthieu qui est devenu conducteur multisite, et évidemment les derniers embauchés de l’été, Kévin et Jimmy. Ils accompagnent avec bienveillance nos nouveaux alternants, Noah et Djessy.
Sans oublier Aurélien, Corentin, Dorian ou Antoine qui se sont formés et aguerris chez nous.
Ce partenariat avec le lycée professionnel est essentiel pour renouveler nos forces vives et c’est un modèle vertueux pour le jeune dans sa scolarité et l’entreprise par l’entremise du système éducatif.
Et si on remonte le temps, le lien entre Blaise Pascal et la carrière de Saint Porchaire, ne date pas d’hier !!!
Le premier qui avait un peu montré la voie était un certain Patrick, entré dans cet établissement à enseignement technique après sa troisième en 1974 et qui en est ressorti en 1976 avec un BEP de mécanique sur engins de TP.
Ensuite il a été mécanicien à St Porchaire de 1982 à 2005 et chef de carrière CMGO 17 de 2005 à 2019, un bel exemple de transversalité inter métier, toujours valable aujourd’hui.
En effet, deux de nos chefs de carrière étaient conducteurs d’engins, il n’y a pas si longtemps…
Quelle Carrière ! »
PS : la vidéo a été tournée en 2021, c’était il y a un an, et on portait encore des masques COVID ☹ et des casques Gaïa 😉. »

ACT 4 « La destruction d’une bombe de la Seconde Guerre Mondiale à la carrière de Grézac, une opération citoyenne au service des biens et des personnes».

Le vendredi 4 février 2022, dans le cadre de notre partenariat en place depuis 2018 avec les démineurs de la Rochelle, le site de CMGO 17 à Grézac a accueilli pour la troisième fois une opération de déminage d’une bombe de la Seconde Guerre Mondiale.
En effet en janvier et avril 1945, la ville de Royan fut quasi réduite à néant sous le feu de bombardements orchestrés par les Alliés afin de déloger les nazis ce qui s’appellera ensuite par les historiens la « poche de Royan », qui constituait un des derniers îlot de résistance allemand. Le 5 janvier 1945, plus de 1 600 tonnes de bombes seront larguées d’une flotte de 340 Lancasters de la Royal Air Force dont près de 10 % qui n’exploseront pas et seront enfouies dans le sol.
Après plusieurs décennies, une MC Mk II 500 lb de fabrication anglaise a resurgi le 25 janvier 2022 lors d’un chantier de terrassement, une « belle bête » de plus de 1 m de long pour 32 cm de diamètre mais surtout 128 kg d’équivalent TNT.
Elle a donc été désamorcée ce matin-là par les démineurs avec au préalable l’évacuation sur un périmètre de 300 m de plus de 700 personnes pour ensuite être transportée à notre carrière de CMGO Grézac en début d’après-midi.
Après avoir accueilli les démineurs, les forces de police et les médias en procédant à un briefing sur le bon déroulement des opérations en sécurité, nous avons procédé à l’enfouissement de la bombe à cinq mètres de profondeur dans un trou d’argile avant de le reboucher et de le surmonter d’un dôme avec du sable calcaire.
Après toute les précautions d’usage et le blocage des voies et accès autour de la carrière par la Gendarmerie, les démineurs ont procédé à sa destruction.
Voilà un petit film de cette opération particulièrement bien maitrisée car aucune projection n’a été observée.
C’est une grande satisfaction de mener ce type d’opération citoyenne et de rendre service à la Sécurité Civile en mettant à disposition notre site pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

Voeux CMGO 2022

Une pensée pour notre voisin de Grézac, Guy Terrier.

La Pie Grièche Ecorcheur depuis toujours, la bienvenue à la carrière de Grézac

Bonjour à toutes et tous,
Pour cet ACT 3, le sujet que nous avons voulu vous évoquer est la prise en compte de la biodiversité au sein de CMGO 17 Grézac. Lors de l’élaboration entre 2012 et 2014 de notre projet d’extension de cette carrière proche de Royan, nous avons œuvré avec la mairie (merci à Bernard Pourpoint) pour travailler sur le volet acceptabilité paysagère avec des merlons arborés. Nous avions aussi découvert au sein du projet par les relevés faune flore, la présence dans des haies de la pie grièche écorcheur, une espèce migratrice protégée et classée quasi menacée en France. Cela nous a amené à rencontrer, travailler et signer un partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux en 2014.

Depuis, nous avons réalisé les aménagements paysagers entre 2014 et 2015 dès l’autorisation de l’extension suivant les conseils de la LPO, c’est aménagements ont été accomplis en vue de recréer un linéaire de haie esthétique et adapté à la préservation et la sauvegarde de « notre pie » grièche écorcheur. Depuis aussi 2014, le suivi de notre site est réalisé annuellement par Elisa Daviaud et Fabien Mercier et depuis cette année, Marie Marine nous a rejoint pour compléter nos connaissances sur nos autres sites. Depuis toutes ces années, un couple de pie revient tous les ans et est observé sur le site.

Nous avons aussi créé en commun pour certaines des espèces présentes des panneaux pédagogiques ou réalisé une sortie ornithologique au crépuscule lors de notre traditionnel repas des voisins en 2017. Et ce n’est pas fini 😉.

Voilà un exemple de travail collaboratif au long court entre élus, écologues et industriel, cela depuis 2014 et qui se poursuit sur d’autres sites et d’autres espèces. Merci à tous, exploitants et écologues pour ces riches échanges.

Ps : si vous vous questionnez sur le pourquoi de l’écorcheur de la pie grièche, c’est pratico-pratique, mais association étonnante pour un si joli petit oiseau, je vous laisse chercher sur internet…

Et un clin d’œil amical à ceux qui ont œuvré (l’équipe de Grézac, Dany B, Julien M et Lucas J) et dont certains ont « migré » sous d’autres cieux, ils se reconnaitront (Clémentine L, Thierry S, Thierry M et Sebastien C).

Une carrière au service de la Bellis Pappulosa.

Bonjour à toutes et tous.
A l’occasion de cette rentrée, nous vous proposons notre ACT 2 qui se déroule à la carrière CMGO 17 de St Porchaire. La vedette de cet ACT 2 est une petite pâquerette. Nommée Bellis pappulosa par le botaniste P. E. Boissier en 1833, la Pâquerette pappuleuse s'avère distincte de la Pâquerette commune (Bellis perennis) que nous trouvons dans nos jardins, entre autre par les faisceaux de poils surmontant ses graines. Elle figure donc parmi les espèces végétales confrontées à un risque élevé d'extinction. L'espèce est reliée à quelques rares pelouses sèches des deux départements de Charente, de manière éparse et restreinte, ces pelouses ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde. Elle est partie prenante des pelouses calcicoles (ou sur des terrains calcaires) de Saint-Porchaire, rares et endémiques. Mais elle est la « pâquerette » qui « cache la forêt ». La flore composant ces pelouses calcicoles, de forte valeur patrimoniale, compte notamment le Bugle petit-pin, l'Inule des montagnes, le Lin raide, l'Odontitès de Jaubert, l'Ophrys de la passion, l'Ophrys sillonné, l'Orobanche du thym, la Scille d'automne et la Renoncule en éventail.

En dépit de leurs surfaces modestes, ces pelouses abritent donc une biodiversité très élevée et singulière, de plantes comme d’animaux. Avec d’autres espèces à fort enjeu de conservation comme le Criquet de la palène, espèce des pelouses calcicoles en régression en France, et 35 espèces de papillons, notamment le Silène, le Fluoré, le Flambé, le Machaon, la Mélitée du plantain, la Mélitée orangée, la Mélitée des centaurées, le Bel-argus et l'Actéon. Ce film vous montrera que la petite fleur a réuni les divers intervenants que vous allez découvrir avec le projet d’extension de la carrière qui a abouti en 2019 mais aussi « sanctuarisé » ces pelouses en 2017. Ce qui de prime abord n’était pas évident : agrandir un site industriel et préserver une espèce et le cortège floristique qui l’accompagne.
Petit retour en arrière :
Dès 2011, j’ai demandé à Christophe Chambolle, écologue, de suivre notre site pour ce sujet faune flore. Fort de ses relevés, nous avons entamé des discussions sur les zones de l’extension avec le CEN (représenté par Olivier Allenou) en 2014 pour qu’il nous accompagne dans la préservation des zones à intérêt floristique en l’occurrence.

En 2017, suite à nos discussions, nous avons signé la convention tripartite entre propriétaires des parcelles et futurs gestionnaires, soit la Mairie de St Porchaire – le CEN – CMGO 17. Merci à Jean Claude Grenon le maire de nous avoir tout de suite soutenu dans cette initiative. Depuis nous avons mis en place les clôtures à mouton, trouvé et installé Thibault Richard, notre voisin et qui est un jeune éleveur de mouton. Et oui le pâturage permet de maintenir un milieu ouvert propice au développement d’espèces floristiques diversifiées. De cette manière, les espèces rares et menacées comme la Pâquerette pappuleuse (Bellis pappulosa) peuvent être préservées.
C’est le mode de gestion le plus favorable à la biodiversité et le plus durable. En effet, cette méthode d’entretien s’avère moins coûteuse que l’entretien manuel, tout en offrant une pâture à un éleveur. Nous avons réalisé la pose des 1 500 ml de clôtures nécessaires à cette démarche sur 6,5 hectares de pelouses calcicoles. Nous souhaitions aussi donner une dimension pédagogique à notre action. Et fin 2019, avec Morgane Thery de Nature Environnement 17 et Anne Lise Vallade, nous avons préparé un cycle d’animation pour les élèves de CM1 d’Anne Lise en salle et sur ladite pelouse. Malheureusement tout cela a été stoppé par la COVID 19 l’an passé, mais nous avons pu la démarrer début 2021 et recevoir les élèves sur la carrière en avril et dans les pelouses en mai.
Vallée du CEN et Christophe. Réunir une mairie, le CEN, un écologue, un éleveur de mouton, l’animatrice d’une association environnementale locale, une institutrice, ses élèves de CM1 et un industriel, ce n’est pas si commun et nous avons le plaisir de le célébrer avec ce petit film dont je vous ai expliqué la genèse. Ce fut également l’occasion de filmer notre pâquerette sous toutes les coutures mais aussi tous les intervenants de ce projet commun, local et fédérateur.
Alors encore merci à toutes et tous ceux que j’ai cité précédemment pour ces riches moments d’échanges.


Une carrière au service de l’Environnement et du Marais

Le marais de Brouage, réparti sur une dizaine de communes en Charente-Maritime, est formé d’un ensemble de canaux se déployant au milieu des prés salés, aspect hérité de l’exploitation salicole qui a définitivement disparu depuis les années 1950.

C'est un marais arrière-littoral issu du comblement du golfe qui se situait entre la place forte de Brouage et la Tour de Broue (commune de Saint-Sornin), un donjon qui offre un promontoire exceptionnel pour observer le marais.

Et ou comment une carrière apporte dans son territoire une contribution autre qu'économique. Et c'est souvent le cas mais on oublie de mettre en avant ces initiatives agricoles, environnementales, sociales, artistiques, etc... C'est des histoires de rencontres, d'hommes et de femmes et surtout d'opportunités partagées.

Ici nous allons parler de comment les eaux d'exhaure d'une carrière et leur gestion participent à la préservation de ce marais qui est en zone Natura 2000 avec tout son cortège faunistique et floristique. Un lieu domestiqué par l'homme pour qu'il ne soit pas insalubre et permette l'élevage et où se côtoient environnementalistes, agriculteurs, chasseurs ou simples amoureux de la nature.

Cette gestion fine consiste à la mise en place d'un soutien d'étiage avec nos eaux d'exhaure du casier hydraulique le plus en amont du marais au pied de la tour de Broue. La carrière stocke l'eau l'hiver pour la fournir à la demande des gestionnaires du marais et il a démarré à l'été 2020 avec la création d'une application smartphone pour déclencher la pompe à distance en fonction des besoins.

Ce projet était partie intégrante de notre dossier d'extension de la carrière de St Sornin en 2018 et la réserve d'eau avec le soutien d'étiage ne pouvait voir le jour que si la carrière était renouvelée.

Ce film est l'occasion de vous faire partager cette belle histoire.

Merci à un grand monsieur, Jean Marie Gilardeau, président de l'Union des Marais qui a œuvré à mes côtés pour convaincre toutes les parties prenantes. J'espère ne pas en oublier mais Merci à tous celles et ceux qui nous ont accompagné, le maire de Saint Sornin, Joël Papineau, la DREAL 17, la DDTM 17, les animatrices NATURA 2000, Gaëlle Kania, Sandra Dobigny, Pauline Malterre , Nicolas Guittot du Syndicat Mixte Charente Aval, Eric Brugel, Loic Jomat, Pierre Rigou de la LPO, AIS ELEC de Sébastien Villeneuve pour la création de l'application, Xavier Roujas le vidéaste sans oublier mon équipe de CMGO 17 et mes adjoints Lucas Jacquemet et David Dubreuil.

Et pour finir, n'hésitez pas à visiter notre magnifique département de la Charente Maritime et ses lieux secrets comme le Marais de Brouage.
Bon visionnage de cet #ACT 1.


Vidéo de présentation des voeux 2021


Tour de France Gaïa Charente Maritime


Teaser Tour de France Gaïa Charente Maritime


Vidéo de présentation des voeux 2020


Destruction de bombe à Grézac


Vidéo de présentation des voeux 2019